Ah, les partys de Noël, le temps des fêtes, l'alcool et la nourriture à n'en plus finir... Ça peut être déstabilisant pour notre système (mais hey, je ne me plains pas ici!)
Vous avez été plusieurs à me mentionner dans votre bilan de novembre que vous redoutiez le temps des fêtes et tout ce qu'il implique : Se coucher tard, boire beaucoup, manger plus qu'à l'habitude...
J'ai envie de vous en parler un peu et de vous partager la manière dont j'aborde cette période et comment mon entraînement s'insère dans tout ça.
Bon, tout d'abord, je dois vous dire qu'à une certaine époque, j'étais beaucoup plus "freak" quant à mon entraînement. Lorsque je faisais de l'haltérophilie, il y a quelques années (bien avant la callisthénie), j'étais hyper strict par rapport à mon entraînement. Tellement que toutes les autres sphères de ma vie en écopaient... Je redoutais le fait de partir en voyage (donc de ne plus pouvoir m'entraîner... traîner ma barre d'haltéro dans l'avion, c'est pas facile!), j'appréhendais le temps des fêtes et, finalement, tout ce qui me faisait déroger de ma routine. J'ai vu à quel point ç'a été nocif pour moi alors maintenant, je ne vois plus du tout mon entraînement de la même façon. Je ne sais pas où vous vous situez par rapport au vôtre, mais si vous avez des tendances comme j'en ai eues, je vous invite vraiment à être plus indulgents, plus flexibles. Vous allez vous remercier, croyez-moi.
Bon, maintenant que c'est dit, vous savez tout de même que mon entraînement est très important pour moi. C'est mon travail, je suis très discipliné, mais je suis aussi conscient que, comme avec un emploi de 9 à 5, ça arrive de tomber malade. Ça arrive de s'être couché tard et d'être moins performant au bureau le lendemain. Depuis le temps, j'ai appris à être 80 à 90% discipliné, 10 à 20% flexible.
Ici je veux vous partager comment j'aborde la situation, mais mes conseils ne seront pas nécessairement applicables à la vôtre. Est-ce que vous considérez avoir eu une bonne année en ce qui concerne votre alimentation et votre entraînement ? Si la réponse est oui, ne vous culpabilisez surtout pas si vous vous amusez et que vous vous laissez aller un peu durant les fêtes. Ce qu’il faut se rappeler c’est que ce n’est pas 10% de ton année qui va gâcher 90% du reste! Donc 2 semaines de festivités ne vont pas détruire votre année de saines habitudes.
Si vous pensiez que mon discours d’entraîneur serait de vous en tenir à du poulet et du brocoli et d’éviter à tout pris le fameux dessert de tante Ginette, eh bien, vous vous trompez!
Donc maintenant qu'on entre dans la période qui vient tirer le jus du 10-20% flexible, je veux vous partager comment je m'y prépare.
D'abord, voici à quoi ressemble mon horaire normalement :
• Je m'entraîne en force environ 2 heures par jour le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Le mercredi je fais généralement de la flexibilité et/ou des équilibres sur les mains et parfois le samedi, dimanche aussi.
• Je mange 4 bons repas par jour, beaucoup de légumes et de protéines, pas trop de glucides sauf lors du repas qui suit mon entraînement.
• Je me couche vers 22-23h, je dors environ 8 heures par nuit.
• Je me lève vers 6-7h et je travaille un peu avant de faire mon entraînement en fin de matinée.
Maintenant, comment concilier tout ça avec les partys de Noël et les soupers de famille (période qui peut durer 2 à 3 semaines pour ma part)?
1. Je relativise. Je me rappelle que ce n'est pas un deux semaines d'écart qui va changer tous mes acquis des dernières années.
2. Je choisis les 3 entraînements à faire par semaine et je rajoute beaucoup de marche à pied ou même une séance de sprint durant la semaine. Le fait de vous entraîner, ça va vous garder sensible à l'insuline, donc ça vous permettra de brûler plus de calories inutiles.
3. J'inscris dans mon calendrier les partys et soupers qui sont prévus.
4. J'inscris ensuite dans mon calendrier le moment où je ferai mes entraînements, pour ne pas qu'ils tombent le lendemain de ces soupers.
5. Je bois beaucoup d'eau les soirées où je bois aussi de l'alcool. L’eau aidera à atténuer les effets de l’alcool, ainsi que calmer les fringales.
6. Si je bois de l'alcool, j'opte plutôt sur un vin rouge de qualité au lieu du punch aux fruits ou des mélanges d'alcool très sucrés.
7. Je ne saute pas de repas durant la journée et je prend un shake de protéines avec des noix quelques heures avant le souper pour ainsi réduire les fringales et aussi le gavage durant le festin.
Et rappelez-vous : Se culpabiliser c'est la PIRE chose à faire. Si vous voulez progresser et continuer à être fiers de vous, le mieux à faire c'est de vous accorder de la flexibilité. Le temps des fêtes c'est fait pour en profiter en famille, entre amis. Si vous passez vos soirées à angoisser parce que vous allez vous lever tard le lendemain et que vous serez pas capable de faire votre entraînement, vous passez à côté de l'essentiel.
Gâtez-vous, profitez-en et amusez-vous. C'est ça le plus important.
Bon temps des fêtes!
Votre coach
Simon
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